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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 15:34



Grand beau temps dès notre départ de Palas de Rei ce matin.Nous prenons notre temps et musardons, observant les arbres, nous arrêtant pour une chenille ou un oiseau sautillant dans un champ. Nous avons en effet choisi de scinder l'étape de 30 km en 2 parties et ne faisons donc que 15 petits km aujourd'hui. L'ami Bernard, de l'Isles sur la Sorgue, n'a pas fait le même choix: Aussi nous quitte-t-il pour accélérer un peu: Avant cela, il nous prend tous les 4 en photo (1) devant cette église où j'ai eu interdiction formelle de la part de Dany de sonner la cloche pourtant bien accessible! Je le regrette encore ! J'en profite pour photographier tous les horreos du chemin: au petit village de Leboreiro, nous découvrons un curieux horreo en forme de panier en osier( photo 3) . À suivre
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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 18:57



Après 8 km, nous retrouvons un chemin plus tranquille et traversons plusieurs hameaux galiciens paisibles avec des horreos partout, des calvaires en granite dans des jardins privés ( photo 1) ou au centre des villages ( photo 3). Grande nouveauté: ces plantations d'eucalyptus où nous avons pu observer que les feuilles jeunes n'ont ni la même couleur, ni la même forme que les feuilles arrivées à maturité : Sur la photo 2, on peut observer en bas de l'arbre, les feuilles jeunes plus bleutées et plus rondes et en haut, les feuilles allongées et fines que l'on connaît. Pique-nique au soleil dans un jardin aménagé par un particulier ( avec des fourmis géantes .... en structure métallique) vers 15h et arrivée vers 17h. Température idéale pour marcher... 20 degrés et soleil.... Pourvu que cela dure! Après un passage à 717 m , nous sommes ce soir à 500 m d'altitude et au km 65!
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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 18:28



Départ sous le brouillard de Portomarin (km 89, 380 m d'altitude) ce matin et, pour nous réchauffer, nous redescendons jusqu'au Rio Mino pour remonter de l'autre côté par une piste bien raide bordée de conifères ....Premier replat, première photo ( 1).Gilles a pris le temps, dans la montée, de prendre la superbe photo 2 : ce qui semble être un catafalque est en fait un ancien horreos ( grenier à maïs) en bois auréolé de brouillard. Nous parcourons ensuite plusieurs km en longeant une route départementale, relativement peu fréquentée. Un passage a été aménagé tantôt à droite, tantôt à gauche de la chaussée. Seul avantage, on monte toujours, mais en pente plus douce. À 10h30, le soleil apparaît avec une mer de nuage en dessous (photo 3). Nous sommes à peu près à 600 m d'altitude. Le paysage à encore changé par rapport à hier: Les collines à franchir sont de moins en moins hautes ( maximum 717 m aujourd'hui contre 905m hier).
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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 21:23



Au km 94, on aperçoit notre ville étape Portomarin au loin,(photo 1,haut)et ce n'est qu'après une sévère descente qu'on atteint, au km 90, le pont sur le Rio Mino (photo 1,bas). Pour accéder au gros bourg de Portomarin, il nous faudra, franchir ce long pont assez vertigineux puis gravir un grand et haut escalier. Le village originel se trouvait sur les 2 rives du fleuve mais il a été noyé volontairement en 1962 après la construction d'un barrage : on voit les restes du vieux pont et des murs par basses eaux. (photo 2) . Les 3 monuments les plus importants, dont l'église romane du XIII eme siècle San Juan devenue San Nicolas, ont été sauvés et reconstruits pierre par pierre sur la colline. Cette église forteresse (photo 2)appartenait aux frères de Saint Jean de Jérusalem qui veillaient sur l'hôpital et les pèlerins dès 1126. Sur la place du village , Saint Jacques nous montre le chemin à suivre pour demain . Ce sera J - 5 et nous sommes au km 89.
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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 18:42



Tout le long du parcours, nous rencontrons ces curieuses constructions appelées "horreos" : ce sont des greniers à maïs d'architecture propre à la Galice initialement en bois puis en briques. (photos 1). Nous passons la borne 100 km décorée de façon discutable (photo 2) et le "miracle" se produit: le brouillard se lève , le ciel bleu et le soleil apparaissent enfin... Juste à temps pour un pique-nique champêtre avec vue imprenable sur la Galice, ses prairies d'un vert printanier et ses arbres qui ignorent que nous sommes en automne! (photo 3)
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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 17:01



Départ ce marin de Sarria sous un ciel gris et guère plus de 6 degrés. La montée qui permet de sortir de Sarria, nous réchauffe et nous passons devant ce beau calvaire qui domine la ville. ( photos 1). Au bout de 2 km, nous pouvons constater que tous les pèlerins partent grosso modo à la même heure: une montée raide dans une forêt, si dense qu'il y fait presque nuit, provoque quasiment un embouteillage: Les cyclistes sont obligés de mettre pied à terre et de pousser leur machine: Les marcheurs les doublent allègrement.... avec un certain plaisir, avouons le ! Il faut dire que depuis Villafranca, et même depuis Triacastela il nous semble y avoir bien plus de monde sur ce chemin. Beaucoup d'anglo-saxons, souvent en groupes et bien sûr beaucoup d'espagnols . Il faut savoir qu'il suffit d'avoir parcouru 100 km à pied pour rejoindre Saint Jacques pour obtenir la "Compostela"...Or, nous passons la borne 100 km, aujourd'hui même ! Cela a pour conséquence, une fraternité moins évidente, et sans doute, un certain ras le bol des riverains bien compréhensible. Soyons francs, les bords du chemin sont parfois excessivement pris pour des poubelles ou ..... des latrines publiques ! Petit à petit, le "ruban" de pèlerins s'étire et nous nous retrouvons plus tranquilles : hier, nous étions en Ariège, aujourd'hui nous nous retrouvons , semble-t-il, en pays celtique, et pas seulement en raison de l'humidité ambiante( photo 2). Ici, ils bordent leurs prés avec des dolmens (photo 1) ou avec des murets de pierre plate. (photo 3).
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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 19:42



Après un arrêt "tortilla" dans une maison isolée transformée en bar avec table collective, nous repartons pour une longue descente vers Sarria. Des murs de pierres plates d'une longueur et d'une hauteur étonnante, en très bon état, font mon admiration( photo 1 , gauche et photo 2,bas). Quand la rivière prend la place du chemin, un pont fait de dalles permet le passage.( photo 1,droite). Désormais le compte à rebours des kilomètres est déclenché : Tous les 500m, une borne donne la distance qui reste d'ici Saint Jacques: Ainsi, lorsque nous avons passé le col de Riocabo ( altitude 905 m), il restait 124,5 km. ( photo 2). Au km 117,5, la ville de Sarria est en vue..... Il reste alors 6,5 km à faire pour y arriver ! Une petite chapelle à droite, une petite chapelle à gauche et le sentier continue au milieu d'arbres aux troncs fantastiques au km 116 (photo 3). L'arrivée est au km 111 ! La ville basse nous parait triste et peu attrayante.... le chemin monte par une belle rue dallée . .. En haut, nous pouvons voir les collines d'où nous arrivons, chapeautées de vilains nuages noirs..... Demain est un autre jour....
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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 16:39



Il faisait 8 degrés lorsque nous sommes partis vers 9h ce matin: Le jour se lève de plus en plus tard et nous nous refusons de partir de nuit. D'un autre côté , nous ne risquons pas d'être incommodés par la chaleur ...Pas de pluie, pas de vent ce matin ... Pas de soleil non plus, il ne faut pas rêver! Nous optons pour la voie nord, plus courte et surtout avec moins de goudron, même si nous savons que nous "ratons" le monastère de Samos: La pluie d'hier à laissé quelques séquelles malgré la chambre chauffée et la météo n'est pas très optimiste. Nous montons (assez longtemps) à travers un paysage plus ariégeois que breton, à mon avis: Nous empruntons des chemins creux et sombres bordés de châtaigniers ou de chênes à troncs énormes et noueux. Nous passons quelques hameaux isolés où l'on vit manifestement de l'élevage de quelques vaches : Les belles rues pavées sont hélas recouvertes de bouses et les tas de fumiers rappellent les odeurs de notre enfance....Partis de 600 m, nous atteignons la ligne de crête vers 900 m d'altitude que nous longerons pendant plusieurs km.( photos 2 et 3). À suivre
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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 16:02



Il semble que les photos 1 et 2 dont je parlais dans mon précédent article ne soient pas passées: Les voici avec une prime: Éclaircie donc au cours de la descente vers Triacastela pour les 2 premières et église à l'arrivée: Saint Jacques nous donne asile! ( photo 3)
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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 08:03

Nous avons encore fait 4 km sous une pluie abondante et avec un vent qui gonflait monstrueusement nos capes de pluie. Les flaques envahissaient le chemin et au village suivant, nous avons pu prendre une super soupe au chou bien chaude. ( photo 3). Le vent avait soulevé un peu les nuages et nous avons pu enfon voir un peu les paysages aux alentours (photo 2). La descente fut rapide, sabs pluie, rythmée par les bornes qui , tous les 500 m, donnent la distance restante jusqu'à Saint Jacques. À l'arrivée à Triascastella, nous avons eu droit à une ultime douche et nous avons trouvé refuge dans l'église ( photos 1, haut et gauche. ). Nous sommes à 130 km de Saint Jacques et à J - 7 !!
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  • : Gilles et Geneviève sur les chemins de Compostelle
  • : 2012 : CHEMIN DU PUY : Le Puy - Santiago --- 2013 : CHEMIN D'ARLES : Arles-Toulouse --- 2014: CHEMIN D'ARLES : Toulouse-Puente la Reina - Pamplona --- 2015 : CHEMIN DE VEZELAY : Vezelay - Nevers - Eguzon (voie sud) --- 2016: CHEMIN DE VEZELAY: Eguzon - Bazas --- 2018 : CHEMIN PRIMITIF : Oveido-Santiago-Fisterra-Muxia
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