Nous étions vraiment fatigués hier soir après 8 jours de marche consécutifs et ce vent froid permanent: Résultat , nous n'avons pas mis de réveil .... Et avons ouvert les yeux de concert ... à 9h33 !! Toujours du vent et un peu de soleil par intermittence : cela va permettre de sécher notre lessive ...relativement abondante. Tandis que je m'occupais de cela , Gilles a été faire un petit tour en ville et a eu la chance de tomber sur un vieux monsieur de 81 ans qui, dans l'église des pénitents blancs, lui a ouvert l'accès à la crèche animée qu'il fabrique année après année .... Accès réglementé par crainte des dégradations, mais on l'ouvre et elle s'anime au moment de Noël et de Pâques.
Puis nous sommes allés au hasard des rues. Saint Gervais sur Mare est situé a 318 m d'altitude et comprend 789 (!) habitants entre le village et ses 4 hameaux. Son territoire touche les départements le Tarn et l'Aveyron, mais est rattaché a l'Herault. Ce village est au confluent de 2 rivières : le Casselouvre et la Mare.
nous sommes retournés sur nos pas d'hier pour voir ce vieux pont et les vestiges du château de Neyran dont il reste les vestiges de son clocher roman. Cette rivière est donc la Mare et ce pont reliait donc Neyran au village
le village de Saint Gervais sur Mare vu du cimetière situé à l'intérieur de la citadelle . Au fond les ruines de Neyran: C'est par là que nous sommes arrivés hier!
Enfin nous avons visité le musée de la ville qui, au XVII eme siècle, était en plein essor économique , peuplée par plus de 3000 habitants: Il y avait 3 raisons: la fertilité de la vallée de la Mare, les châtaigneraies et les mines de charbon:
Ici les châtaigneraies apportaient certes la nourriture quotidienne et durable, mais c'est surtout son bois, souple et fin à la fois qui était intéressant : ils avaient ici le monopole régional de la confection des cercles de barriques ( permettant de faire rouler les tonneaux ) et des piquets agricoles.
Quand aux mines de charbon, elles alimentaient de nombreuses verreries ainsi des forges pour les fabriques de clous et autres artisanats comme les sonnetiers (cloches).
La région est à présent complètement sinistrée ! L'exode rural d'abord ( plus rien n'est cultivé sur les terrasses descendant le long des collines, inaccessibles aux tracteurs ) puis la fermeture des mines de charbon qui a éteint toute industrie